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Réduction de la demande de drogue en Afrique
 

Le problème de la drogue continue de peser lourdement sur le développement national. En plus de perturber les activités économiques légitimes, c'est un facteur majeur au centre d'activités criminelles transnationales organisées très lucratives, dont les revenus illicites sont une source d'insécurité et alimentent une corruption de grande envergure. L'abus généralisé de drogues a entraîné des problèmes de santé, touchant particulièrement les jeunes en Afrique, où les pays ont du mal à mettre en place des mécanismes de détection et de contrôle des infractions liées à la drogue.

Le problème de l'abus de drogues et de substances s'est intensifié en une épidémie aux conséquences graves pour la santé, nécessitant des efforts accélérés en matière de traitement et de prévention. Au total, 38 États membres de l'Union africaine étaient représentés par leurs experts nationaux en matière de contrôle des drogues lors d'une consultation technique unique à Kampala en février 2013 pour discuter de la réduction de la demande de drogues en Afrique.

Les experts ont renforcé leur détermination à lutter contre le problème par des initiatives de traitement et de prévention, conformément au Plan d'action révisé de l'Union africaine sur la lutte contre la drogue (2013-2017). Guidé par des interventions professionnelles spécifiques par

experts d'organisations internationales compétentes dirigées par la Commission de l'Union africaine, l'Institut, l'ONUDC, le Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression et le Plan de Colombo pour le développement économique et social coopératif en Asie et dans le Pacifique, les experts ont identifié la nécessité d'un

action dans les domaines prioritaires, notamment :
 

a) Mener une enquête d'évaluation rapide de la situation concernant la consommation de drogues et la capacité et les besoins de réponse, comme l'ont demandé les pays, notamment le Botswana, le Burundi, les Comores, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, le Gabon, le Ghana, le Libéria, le Mali, le Rwanda, la Afrique, Togo, Tunisie et Zimbabwe ;

 

b) Mener des enquêtes nationales sur la consommation de drogues pour identifier le taux de prévalence et les schémas de consommation de drogues dans la population générale ou en milieu scolaire, comme demandé par le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, les Comores, l'Érythrée, le Ghana, la Guinée, le Libéria, le Malawi, la Namibie , Niger, Nigéria, Rwanda, Afrique du Sud, Ouganda et Zambie.

 

Le Plan d'action révisé de l'Union africaine sur la lutte contre la drogue (2013-2017), qui a été adopté en octobre 2012, a reconnu la nécessité de renforcer les capacités de recherche et de collecte de données en renforçant les institutions pour répondre à la

défis de l'usage de drogues illicites et faciliter l'usage et le mouvement légitimes de stupéfiants et de substances contrôlées pour des causes légitimes et justifiables.

L'Institut a approché le Bureau des affaires internationales de stupéfiants et d'application de la loi, la Commission de l'Union africaine et l'ONUDC avec une demande de poursuite de la collaboration pour répondre aux besoins identifiés des pays africains.

 

La lutte contre la drogue continuera de dépendre de politiques fortes et pertinentes, judicieusement appliquées, renforçant la législation, sensibilisant les communautés locales et apportant à la fois un appui technique au renforcement des capacités et des programmes économiques alternatifs pour stimuler l'emploi des jeunes. Le mandat de l'Institut

offre des perspectives pour orienter les réformes nécessaires en la matière.

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